Article issu du site Additiverse - Publié le 26/02/2014.
 

Impression 3D : Les prothèses de main par tous et pour tous !

 

 

Les promesses faites par l’impression 3D sont en passe de se réaliser. Le projet E-Nable, conduit par Jon Schull, chercheur eu « Rochester Institute of Technology », propose à des enfants et adultes de reconstituer des prothèses de mains et d’avant-bras sur imprimante 3D. Son but est simple, améliorer leur vie quotidienne, estomper les complexes et le regard des gens.

 

 

L’impression 3D permet de réduire sérieusement les coûts et la plateforme e-Nable, d'étendre la diffusion des connaissances et le savoir-faire. Schull explique sa démarche :  « Une prothèse de main classique peut coûter plus de 10.000 $, alors que les matériaux nécessaires à sa fabrication peuvent coûter grâce aux imprimantes 3D, moins de 50$. Tout ce dont nous avons besoin, c’est une personne ayant accès à une imprimante 3D et qui est prête à donner de son temps ». ce dernier poursuit : «  De nombreux ingénieurs et amateurs du monde entier sont parvenus à fabriquer ce type de prothèses, mais dans une zone de distribution assez faible. Il n’y avait pas de mécanisme pour le développement et la distribution de leurs créations. » Le chercheur a alors décidé de créer e-Nable, qui se présentait à l’origine comme une carte interactive capable de connecter les amateurs d’impression 3D, volontaires, pour aider les personnes en situation de handicap.

A l’heure actuelle, e-Nable compte plus de 300 membres éparpillés aux quatre coins de la planète. L’un deux, Paul Mac Carthy a pu créer grâce à cette plateforme, une prothèse de main fonctionnelle pour son fils Léon (Photo ci-dessous). La plateforme fournit aussi les plans 3D des prothèses, et ce, gratuitement (Open-source). Des conseils sont aussi proposés pour ceux qui rencontreraient des difficultés, lors du processus de fabrication. Enfin, pour son créateur, la plateforme est aussi un réseau qui pourrait proposer au monde, un savoir immense pour la conception, la personnalisation et la création d’une multitude de projets semblables. Schull conclut : « Il s’agit d’un modèle évolutif qui pourrait aller bien au-delà des prothèses de mains imprimés en 3D.»

Ce type de projet pourrait, à terme, changer en profondeur l’accès aux soins, à la culture, aux connaissances. La technologie de pointe n’est plus l’affaire des Nantis. Si le projet vous interresse, vous pouvez vous rendre sur le site officiel d'E-nable.

 

 

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